Le Ballet des pantins
Accrocher par un fil, le pantin tient en équilibre et sa vie qui défile, se dérobe parfois en dessous de ses pieds malgré lui. Il s'y accroche quand il trébuche, remonte ce fil invisible, reprend sa respiration et continu son chemin sans penser au lendemain. Comme un funambule, il marche par se seul chemin. Il acquiesce et ne répond pas. Les divertissements télévisuels tirent les ficelles de ses petits pantins, leur donnent leurs envies et leurs rêves, ce midi je mangerais un Mc Do bien gras. Mais leur retirent le sourire, la joie et le bonheur d'être eux, l'Oréal parce que je le veux bien. Ses divertissements, les matinent en pantins de chiffon, un crane vide, est un crane moins malheureux que plein, parait-il que lorsqu'il est trop plein, on se sent vide et lorsqu'il est vide on ne pense pas. Si le pantin ne pense plus, ça lui évite de penser qu'il ne pourrait un jour ne plus pensé. Alors, il se dandine en se laissant faire, ne pense pas, il s'alimente de médias falsifié de TF1. Il ne dit rien, ou presque rien, parfois il crie, il s'alerte et puis le lendemain il s'arrête. Puisqu'il a peur le pantin de s'écarter du chemin, se rendant esclave lui-même du monsieur au-dessus de lui, le marionnettiste. Il y a toujours au-dessus de nous quelqu'un ou quelque chose qui nous retient, un plafond en verre que l'on peut voir, sans jamais pouvoir y monter.
C'est le ballet des pantins qui se couperont un jour les fils.
Narcissique
Bonjour, bonsoir, depuis l'ouverture de mon blog il manque un article que je n'ai pas encore fait, ma présentation. Mais maintenant c'est fait. Je m'appelle Perrine, j'ai 22 printemps passés. J'ai un bac pro en poche (Bac pro Production graphique, consiste à faire des flyers, affiche, carte de visite ... etc ) d'ailleurs l'année prochaine je cherche un patron si cela intéresse quelqu'un. J'aime lire, une passion que l'on retrouve dans presque tous les CV. Mais moi j'aime beaucoup lire. Mon auteur préféré est Stephen King (en cours de lecture pour le moment "Sac d'os ") J'aime la musique électronique ( chanson préférée de Daft Punk - Something about us ) J'ai toujours aimé dessiner toute petite. Le dessin a toujours été en cours une de mes grandes occupations. Ce qui explique surement les notes en anglais. L'année dernière, j'ai fait la meilleure année de ma vie une MANAA (mise à niveau d'art appliqué), et c'est de là qui est venue m'a passion la peinture. J'ai été un peu perdu à la fin de cette année scolaire donc résultat je ne savais pas vraiment ce que je voulais et où j'allais. Donc pour moi cette année je pense cumulé de petits boulots par-ci par là, continuer à peindre et essayer de vendre quelques tableaux. Qui sait un jour, je pourrais peut-être vivre de ma passion. Si je n'ai pas dit l'artiste que je préférais c'est qu'il y en a tellement et comme je n'ai pas envie d'écrire un roman du pourquoi, du comment, je vais m'en arrêter à "j'ai fait une belle découverte Calder"
Voilà voilà, j'ai fait le tour de moi-même en un petit résumé. Mais vous êtes chanceux chacun de mes tableaux me reflète et on en apprend plus dans mes articles sur moi.
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Pluie Florale
Douce gouttelettes, pétale d'eau, glisse sur mon visage, apaise ma peau. Jolie fleur parfume moi de mille odeurs. N'ai pas peur. La vie est pleine de senteurs. Elle nargue et titille l'esprit, te submerge de souvenir, de vacances, de plage, de sables chauds, de soleil. L'air y est lourd, pesant sur nos épaules de la moiteur et de rouge sur nos peaux. L'odeur de la pluie d'été. Cette pluie là qu'on attend pour refroidir l'atmosphère, apaise les tensions. Les orages ça fait toujours peur. Mais là je vous parle de la gentille pluie chaleureuse, avec son joli bruit qui gazouille et remplis nos oreilles de bonheur. Gâche un jour de vacances, ralentis le temps, à l'ombre les minutes passent plus longtemps. On y resterait volontiers, si on n'avait pas peur de se mouiller. Douce pluie, elle impose le silence dans les rues.
Elle transforme les journées d'été en rappel que les vacances ne sont pas éternelles.
Regard troublant
Les yeux ne mentent pas souvent. Il y a des regards qui ne trompent pas ou d'autre encore qui vous laisse un sentiment troublant. Comme un cauchemar sortant de la grotte des rêves les plus sombres. Je vis ses mains rongées par la vie. Les mains sont-elles aussi des yeux ? Mais des yeux qui sentent, qui touchent, qui perçoivent ce que les yeux eux-mêmes ne peuvent voir, la douceur d'une peau de bébé, ou bien les rides encré dans une personne âgé. Les mains sont l'autre façon de voir les choses, sous un nouvel angle.
J'ai eu un soucis, malgré tous mes efforts, moi qui voulait les rendre pétillante plein d'espoir et de vie, elles sont devenues des mains de zombie. Malheureusement il arrive parfois d'avoir de petites contrariétés et celle-ci en fait partie. Vous sentez que parfois que tout vous échappe. Vous ne maîtrisez plus vos pinceaux et vous vous laissez emporté par vos propres sentiments. Là apparaît sorti de votre imagination un monstre de foire. " Venez voir l'homme aux yeux dans les mains !! " Pourquoi ne pas recommencer? Recommencer? C'est tricher au fond, c'est tricher avec vous-même. Ce jour-là, n'était pas un jour pétillant. Quand je l'ai finis, il m'a regardé, je sens ses yeux se poser sur moi, plein de reproche, " Qu'est-ce que tu as fait ? " Un adolescent contrarié, se trouvant plein de défauts, me le reprochait. Je m'étais dit un jour on verra je le soignerais. Plus je le voyais ainsi, plus je le sentais s'épanouir avec tous ses défauts qui le rendaient si parfait pour moi. Comme son propre enfant où l'on ne voit jamais ses défauts parce que nous sommes baigné par notre amour que l'on a pour lui. Je me suis dit, il serait triste de le recouvrir. Il était déjà là bien présent, c'était mon enfant. Puis mon côté narcissique m'a rappelé, si on s'aime, on doit aimer tous nos bons ou mauvais côtés. Il immortalisait le moment. Même s'il n'était pas le plus jolies et qu'il ne devait pas être ainsi, je lui avais donné la vie, lui reprendre serais du gâchis. Les toiles parlent, elles sont un moment donné un peu de moi, mes peurs, mes joies, ce sont mes petits bous de vie.
Quand j'étais petite je faisais des cauchemars et plus grande je lisais du Stephen King pour les comprendre.
Monsieur le Chat
Un jour Monsieur le Chat est venu chez moi. De ses grands air il m'a plu, chic, il avait mis son plus beau habit, de toc, recouvert babioles scintillant sur son pelage noir. Le contraste faisait son petit effet. Si je ne l'avais pas vue ainsi est-ce que j'aurais douté de sa sincérité. Un chat qui a autant de Tchatche c'est louche. Comme il était habillé, on pouvait croire, à l'éventualité que ceci n'était pas si absurde, un chat habillé peut sans doute parler. J'avalais à la louche ses récits de voyages. Monsieur le Chat en avait fait des voyages à quatre pattes. Cela suffisait je dus l'arrêté, car trop c'est trop, même le plus naïve des habitants de terre ou de mer, aurait compris que c'était impossible. On peut se douter, que ce chat était un mitoman. Un chat de cette aussi petite taille, avec ses petites pattes, ne peut pas avoir fait tout cela. Nous-mêmes êtres humains vivons, presqu'un siècle, l'homme ne se déplace même plus avec ses jambes. On a inventé des moteurs des machines qui polluent, qui volent, qui roulent, ou qui naviguent sur les eaux. Alors que moi je suis presque au quart de ma vie, et je n'ai jamais visitée entièrement mon pays. Toi le Chat qui ne cumulera jamais autant d'année que moi tu vas me faire croire a cela.Il me regarda de ses yeux de chat:
"Nous Chat, nous avons sept vies, je suis bien plus vieux que toi l'humain. Puis j'ai couru, couru, sans jamais m'arrêter. Je voulais tout voir, pour ne rien rater, donc j'ai couru, couru, sans jamais vraiment tout voir, j'ai frôlé tous les continents, j'ai voyagé sur les plus belles plages, j'ai connu toutes les mers. J'ai tellement couru, je ne me suis jamais reposé. J'ai couru c'est tout, et mon plus grand malheur c'est en courant de partout et nulle part à la fois que je me suis perdu. Je ne sais plus, je ne sais pas, pourquoi j'ai autant couru sans vouloir connaitre l'amour d'un maitre. Aujourd'hui trop vieux pour courir. J'ai courus sans m'apercevoir de rien, mes vies me lâchaient une par une et me voilà ici à ma septième vie. "
Quand Monsieur le Chat terminait son monologue, il s'allongea sur moi. Je caressais sa pauvre carcasse, si maigre qu'on y voyait les os. Il ferma les yeux sur un monde qu'il n'avait pas pu apprécier et il s'endormit pour toujours.
Les gens rêvent, les gens voyagent, mais qu'est ce qu'il nous reste à la fin, des regrets? A force de vouloir toujours vivre ses rêves, on en oublie de vivre.
Y a un noeud
Parfois dans la vie on se trouve face à un mur. Chaque choix que l'on fait change immédiatement notre futur proche. Un mur peut-être, mais sa ressemble plus à un sac de noeud. Un sac de noeud bien ficelé. La vie est un fil, nous y sommes ses propres acrobates, marchant dessus en équilibre. On avance parfois on trébuche, on se rattrape à ce que l'on peut et parfois on tombe sur un noeud. Tant qu'on ne l'a pas défait on ne peut pas continuer. Les noeuds s'entassent les uns avec les autres. On se rend compte souvent que notre futur n'est pas un rêve, la vie rêvée n'était que désillusion et tout ceci ne vous laisse pas rêveur. Alors il y a ceux qui rumine leur passé et ceux qui regardent trop le futur sans s'apercevoir ce qu'il y a autour d'eux. La vie est une grande montagne russe, y a des hauts et des bas. Il y a tellement de choses à découvrir, à chaque tournant on peut se retrouver dans sans un beau souvenir. Il y a des rires, il y a des joies, il y a des peines, il y a des choix. Des amitiés qui se font et défont. Il y a du bonheur dans ce sac de noeud, des doutes. Lorsqu'on a eu le courage, on se donne sois même à la vie sans regret, une envie de se jeter dedans corps et âme pour qu'un beau jour, les jours les plus sombres, ne raisonne plus, mais laisse quelques rayons. Tout nous construit, nous détruit, il faut juste s'accrocher. L'homme est un grand rêveur, mais la réalité le dépasse, elle peut être magique, tragique. Mais la vie n'est pas normale ou banale, nos vies à tous mérite d'être vécus, si on est ici c'est par amour. Rendons à la vie ce qu'elle a fait de meilleur, nous, et soyons reconnaissant pour elle. Car la vie c'est comme un rêve elle passe si vite, l'heure du réveille, annonce la fin du sommeil. Je suis une grande rêveuse qui rêve éveillé, mais je suis aussi réaliste, la vie est dure, alors quand on est emmêler dans se bordel, il faut s'armer de patience et essayer de tirer d'un côté ou tirer de l'autre.
Je retourne à ma réalité, je vais tirer un peu, j'ai un gros sac de noeud.
Ma tête est un sac de noeud, ma vie est un sac de noeud, tout est noeud dans la vie, ça serait moins marrant sans soucis.
Nostalgie
J'ai décidé d'arrêter de m'enfumer. Pour une question économique, pratique et de santé , mais elle me manque la peste. Le geste ou la cigarette? Non, sa fumée, elle me manque. On ne fait jamais attention à notre battement coeur et encore moins à notre respiration. L'aire invisible petite molécule, pour nourrir le corps, qui passe et repasse par les poumons, on ne sent pas cette action. Alors qu'avec la fumée, elle rentre, est l'on sent qu'elle descend dans notre corps. Puis elle repart, se faufile par la bouche et les narines. Quelle chance, elle a, éphémère, elle nous voit comme nous ne nous verrons jamais, elle rentre, y laisse quelques souvenirs.
Cette belle tueuse qui a mis ça plus belle robe couleur fumée bleu, s'envole dans les airs si légère, virevolte et s'éparpille, nous laisse un gout amer. Elle est ma pire ennemie, m'empoisonne la vie. Joue avec moi, fait venir prématurément, ma dernière heure. Elle appuie sur la gâchette " Game over ". Elle vous brule à petit feu, pour éteindre la dernière lueur d'espoir de vie, elle. Elle est égoïste, elle ne veut plus que vous séparez d'elle, alors vous la fumée encore à l'ombre de votre propre mort. Vous la fumez sans envie, sans excitation, mais juste pour votre dépendance à la nicotine. Mais il y a des moments où vous la voulez encore plus, ces moments entre amis, recouvert par un nuage de fumer. Puis c'est une occupation pour les mains. Oui les mains, je ne sais pas quoi en faire si je n'ai pas de cigarette entre les mains, on parait plus ridicule à attendre quelqu'un sans rien dans les mains. Elle me manque quand on se promenait main dans la main, mes bras savait où se mettre le long de mon corps. Elle vous fait taire la petite voix qui s'inquiète tout le temps, elle vous console. On se sent si seul sans elle, si faible, prêt à recraquer à tout moment.
Voilà mon ode à toi cigarette que j'aime tant, tu es mon oxygène.
Regard primaire
Si on ouvrait les yeux, on verrait peut-être que notre bonheur n'est pas si loin. Mais où est le bonheur? C'est celui de lever les yeux vers le futur plein d'avenir, de le sentir le présent et de pouvoir l'attraper chaque moment.
Je l'ai vu, sortant de son coin obscur jusqu'au matin. Il y a des choses fascinantes, mais celui d'un regard perdu dans ses pensées, est un fait qui m'éblouit par sa beauté. Sans artifice, il vous attrape, mon premier coup de coeur. C'est toujours le bonheur, qu'importe s'il est mal dessiné, ou s'il n'est pas symétrique, l'oeil peut se le permettre. Toutes ces imperfections qui le rendent parfait, ses courbes, ses motifs et ses couleurs. Ce petit tout, qui de ce fait n'est rien. Une capsule entre l'esprit et le vif, le présent, le matériel. Un appareil photo de la mémoire. Laisse entré la lumière, l'absorbe et la digère. Ce petit tout, qui ne vous laisse pas indifférent, un chef-d'oeuvre, si difficile à reproduire tel qu'il est, aléatoire et unique. Ses yeux là posé au hasard. Y a-t-il une couleur pour aimé? Quel que soit ce mélange de couleur, je m'y déverse dans les siens depuis une éternité. Je me glisse dans ses dunes. Mais au fond, le vide, la prunelle de ses yeux, lui, ce trou béant au milieu des merveilles. Pupille s'appelle-t-elle? Ce rond noir qui n'est pas là par hasard, ce vide que l'on peut apercevoir, cette chambre noire que peut-on y voir? La barrière de l'esprit, voilà pourquoi je ne peux savoir, tes pensées, sans tes lèvres. Tant pis je plonge mon âme dans la tienne.
Nos yeux déversent un flot de parole, des couleurs de l'arc en ciel. Une énigme par tout temps. Restons primaire, les yeux ne mentent pas souvent.
Double face
Quand j'étais petite je voulais être vétérinaire, ou éleveuse de chiens, oui quand j'étais petite j'étais comme toutes les petites filles ou presque j'aimais les animaux. Mais ce que je préférais c'était de jouer avec les cailloux, j'aimais en glisser quelques-uns dans ma poche c'était mes amis. Je croyais qu'ils me murmuraient des choses les cailloux. Quand j'étais petite je dormais avec mon nournours je l'avais appelé "Plume" parce qu'il était léger comme une plume, il était tout doux, il y avait un côté jaune et l'autre violet, je le serais très fort la nuit. Quand j'étais petite je me promenais dans les bois pendant des heures, je m'allongeais en dessous d'un arbre et je m'endormais dans les hautes herbes. Quand j'étais petite j'avais un petit chien bien gentil. Quand j'étais petite j'avais tellement de jouet que je les classais les mettais à la queue leuleu. Quand j'étais petite je croyais que le vent c'était le murmure des morts et ça me rassurais je n'étais plus tout seul dehors. Quand j'étais petite j'avais peur du noir, peur de ce qui se cachait dans les catacombes de mon esprit, j'avais peur que surgisse un monstre en dessous de mon lit. Quand j'étais petite je me réveillais en sueur, j'avais peur, du noir, de dormir, que m'a respiration s'arrête, de mon battement de coeur, des fantômes, de mes cauchemars, de la petite fille au fond de mon couloir, de l'homme sans tête, d'une tête dans un tiroir.
Quand on est petit, on vit la vie autrement. Les rêves deviennent des désillusions. Je n'étais pas assez forte pour faire des études pour devenir vétérinaire. J'ai fait un stage dans un élevage de chien qui m'a dégouté des yorkshires. Les cailloux je les mettais dans ma poche parce que j'avais peur de m'envoler et comme je n'avais pas beaucoup d'amis, j'avais l'impression de me sentir entouré. Se n'était pas vraiment une forêt là où je m'allongeais c'était bien en dessous d'un arbre, mais il y avait un ravin et si je m'approchais trop, je serais doute tombé sur les raille du train qui passait en dessous. Mes jouets je les classais parce que la nuit j'aimais savoir à qui appartenait cette ombre. Je faisais des tas de cauchemars, sans jamais avoir vue un seul film d'horreur. Le monstre que je croyais en dessous de mon lit n'était que les battements de mon coeur.
Alors, quand on est petit on a beaucoup d'imagination dans un monde trop grand pour nous. Mais lorsque j'étais petite j'étais dans mon univers et est-ce que ça fait de moi quelqu'un de bizare? J'ai développé mon imagination à cette époque et j'espère qu'aujourd'hui ou demain ça sera toujours pareil. Je ne pense pas comme les autres, même moi parfois je m'y perds entre la réalité et le rêve. Mais est-ce que les gens qui ne vivent plus comme ça son meilleur que moi, est-ce que ces gens sont plus heureux?
Parce que vivre normalement dans un monde où tout va de travers, c'est d'être atteints de folie.